Tous les bacheliers technologiques suivent des enseignements communs en première et terminale à raison d’environ 14 heures en tout par semaine. Certains programmes sont exactement les mêmes que ceux des bacheliers généraux.
Français (1ère) | 3h00 |
Histoire-géographie | 1h30 |
Langues vivantes A et B | 4h00 |
Mathématiques | 3h00 |
Education physique et sportive | 2h00 |
Enseignement moral et civique | 18h par an |
Philosophie (Tle) | 2h00 |
Arts | 3h00 |
Education physique et sportive | 3h00 |
Langues des signes français | 3h00 |
Les élèves peuvent également suivre en première et terminale :
Evalué en fin de première avec le « bac français », le français y occupe naturellement une place particulière. Comme l’expriment les programmes il s’agit d’aller vers la « constitution d’une culture personnelle, la consolidation de leurs compétences fondamentales d’expression écrite et orale, de lecture et d’interprétation, dans une perspective de formation de la personne et du citoyen ».
La discipline vise à « transmettre la connaissance et le goût de la langue ainsi que le plaisir de la littérature », à encourager les pratiques de la parole, de l’écriture et de la lecture qui sont au cœur des humanités, pour favoriser chez les élèves une appropriation personnelle des œuvres. Elle permet ainsi l’acquisition de compétences fondamentales de compréhension et d’expression, de réflexion, d’interprétation et d’argumentation. Elle joue un « rôle déterminant dans la formation de l’esprit », le développement de l’imagination et l’éducation de la sensibilité et du goût. À travers la fréquentation des œuvres et des textes de la littérature, elle contribue également à enrichir l’expérience des élèves, leur approche des questions éthiques, leur connaissance du monde et d’autrui. Elle prend ainsi sa place au carrefour des arts et des humanités.
L’enseignement de l’histoire en cycle terminal technologique a d’abord pour objectif de « construire une réflexion sur le temps » : outre l’acquisition de grands repères, l’élève doit comprendre ce qu’est un événement, une permanence, une continuité, une rupture, une mutation, une évolution pour « saisir la manière dont des sociétés se transforment dans le temps ». L’élève apprend également à évaluer les ressources et les contraintes d’un événement, d’un contexte humain, temporel ou spatial, à comprendre les interrogations et les choix des acteurs individuels et collectifs, à appréhender les conséquences de leurs actions à court, moyen et long terme.
Quant à l’enseignement de la géographie, il vise à « comprendre comment les individus et les sociétés organisent leur espace, s’y développent, le transforment ». Il est important de développer l’analyse critique des documents, l’observation du jeu des acteurs, le contact avec le terrain et d’« assurer l’acquisition de repères spatiaux aux échelles française, européenne et mondiale ».
Introduit en 2015 à tous les niveaux de l’enseignement primaire et secondaire, l’enseignement moral et civique « aide les élèves à devenir des citoyens responsables et libres, conscients de leurs droits mais aussi de leurs devoirs. Il contribue à forger leur sens critique et à adopter un comportement éthique. Il prépare à l’exercice de la citoyenneté et sensibilise à la responsabilité individuelle et collective ». Cet enseignement contribue à « transmettre les valeurs de la République à tous les élèves ».
Le programme associe à chacun des trois niveaux du lycée une thématique principale : en classe de seconde les élèves étudient la liberté, en première la société, en terminale la démocratie. Ces trois thématiques « s’éclairent et se répondent. Elles permettent d’aborder le sens et la portée des valeurs de la devise républicaine : la liberté, thème central de l’année de seconde, mais aussi l’égalité et la fraternité, en tant qu’elles fondent une société démocratique ».
Le « projet de l’année » permet l’apprentissage des notions et favorise l’acquisition des capacités attendues. Sa formalisation et les modalités de restitution proposées aux élèves sont à l’appréciation du professeur. La démarche de l’enquête, la recherche et le commentaire de documents pour l’étude ou comme préalable à la rencontre d’acteurs associatifs, d’élus, ou de toutes personnalités extérieures sont à favoriser
Chaque élève doit être capable de communiquer dans au moins deux langues vivantes à la fin de l’enseignement secondaire. Le programme commun à l’ensemble des langues vivantes étrangères et régionales met l’accent sur la communication orale et vise des niveaux de compétences à atteindre par les lycéens qui prennent appui sur le Cadre européen commun de référence pour les langues. L’accent est porté dans les établissements sur l’usage des technologies du numérique qui permettent aux élèves d’entretenir un contact direct avec la langue qu’ils étudient. L’enseignement commun de langues vivantes peut être complété par un enseignement de spécialité plus littéraire.
Le programme de langues vivantes est ambitieux : « En même temps qu’il consolide ses compétences linguistiques et de communication, l’élève approfondit au lycée sa connaissance des aires géographiques et culturelles des langues qu’il apprend, et s’ouvre à des mondes et des espaces nouveaux grâce à une présentation dénuée de stéréotypes et de préjugés ».
Il est également précisé qu’un « cours de langue vivante est avant tout un cours où l’on communique et l’on interagit le plus possible en langue étrangère ou régionale, c’est un temps et un espace où celle-ci se parle et s’entend ». La pratique systématique de l’oral à partir de documents authentiques (vidéos, enregistrements, textes et images) est donc complétée par le recours régulier à l’écrit qui permet de stabiliser les acquis et d’enrichir les connaissances.
Les élèves peuvent suivre jusqu’à trois langues vivantes : A, B et C.
A la fin du collège (cycle 4), les élèves doivent avoir acquis:
Le lycée permet aux élèves de poursuivre cette progression :
L’enseignement des mathématiques dans les series technologiques doit « assurer les bases mathématiques nécessaires aux autres disciplines enseignées et développer des aptitudes intellectuelles indispensables à la réussite d’études supérieures ». Pour cela, les notions figurant au programme ont été retenues soit parce qu’elles offrent des occasions de convoquer le raisonnement et d’accéder à l’abstraction, soit parce que leur bonne utilisation à un niveau supérieur sera facilitée par une présentation anticipée dès la classe terminale.
Cette dimension s’inscrit de manière transversale dans le cours de mathématiques et repose sur la connaissance d’un nombre limité d’éléments de syntaxe et de fonctions spécifiques à l’outil utilisé (langage Python, tableur). Tout au long du cycle terminal, les élèves sont amenés à:
Seules les séries STD2A, STHR, STI2D, STL, STMG et ST2S sont concernées par ce programme commun en première. L’algorithmique et la programmation ne sont pas enseignés en ST2A au bénéfice des activités géométriques.
Bénéficiant de moitié moins d’heures de cours (2 heures contre 4), l’enseignement de philosophie des terminales technologiques est forcément beaucoup moins exigeant que celui de terminale générale. L’enseignement de la philosophie a pour but de « former le jugement critique des élèves et de les instruire par l’acquisition d’une culture philosophique initiale ». Il vise à « développer chez les élèves le souci de l’interrogation et de la vérité, l’aptitude à l’analyse et l’autonomie de la pensée sans lesquels ils ne sauraient appréhender la complexité du réel ». La spécialité Humanités, littérature et philosophie (HLP) en est le complément naturel pour ceux qui veulent aller plus loin et dépasser même les volumes horaires de l’ancienne voie L.
Trois perspectives sont retenues :
Les apprentissages reposent sur deux formes majeures de composition :