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La licence Droit

La licence Droit forme des juristes ayant une bonne connaissance et maîtrise générale du droit et des disciplines qui entrent en relation avec le droit. Chaque année plus de 41 000 lycéens s’inscrivent en licence de droit après leur bac.

Les licences

La licence à l’université
Les licences (appelées « mention de licence ») se préparent en 3 ans après le baccalauréat à l'université. Elles existent dans la quasi-totalité des disciplines et des secteurs d'activités. Au début de leur formation les étudiants suivent souvent un socle pluridisciplinaire commun à plusieurs mentions de licence (on parle de « portail »). Ils se spécialisent ensuite progressivement. 
Il existe en tout 45 intitulés de licences répartis entre quatre grands domaines :

  • arts, lettres, langues ;
  • droit, économie, gestion ;
  • sciences humaines et sociales ;
  • sciences, technologies, santé.

Les licences préparent à l’entrée dans les masters universitaires mais aussi à l’admissions sur titre dans de nombreuses Grandes écoles.
 
Les licences professionnelles
Comme leur nom l’indique les licences professionnelles, accessibles après une deuxième année de licence ou un premier diplôme de niveau bac+2 comme un BTS, peuvent conduire directement à un emploi. Mais rien n’empêche non plus de poursuivre son cursus.

Le programme de la licence Droit

La licence mention Droit est organisée en 6 semestres, qui présentent chacun des cours obligatoires et des cours optionnels, parfois assortis de travaux dirigés. L'enseignement est organisé en cours magistraux et en travaux dirigés. L'étudiant suit un tronc commun de matières et peut choisir chaque semestre des enseignements complémentaires.

Postuler

Postuler une licence universitaire. : les « attendus »
Les licences universitaires ne sont pas sélectives. En théorie tout bachelier général, technologique ou professionnel peut donc postuler dans n’importe quelle licence et y être accepté. Il faut seulement qu’il y ait assez de place. Toutefois les universités ont créé des « attendus » nationaux (et parfois spécifiques à chaque université) pour chaque filière : c’est-à-dire le niveau minimum requis pour y réussir. Elles examinent chaque dossier à partir de ces attendus. Si elles émettent un « OUI si » au vu du dossier du candidat, elles peuvent lui demander de suivre des cours complémentaires (de « remédiation ») pour se remettre à niveau.
 
Mais attention : toutes les licences ne sont pas aussi ouvertes. Des cursus de doubles licences ou bi-licences sont sélectifs. De même que des « collèges universitaires » qui ne sont ouverts qu’aux meilleurs étudiants. La sélection ne se fait pas forcément dès Parcoursup mais en cours de cycle. 

De plus les lycéens qui postulent en droit doivent remplir un questionnaire d’auto-évaluation. Ce questionnaire est un outil informatif et pédagogique mis à disposition des candidats qui, grâce à lui, peuvent avoir un premier aperçu de l'adéquation de leur profil à une licence de droit. Les résultats du questionnaire ne sont connus que du seul candidat et ne sont en aucun cas transmis aux universités. 
 
Les « attendus » en Droit sont :

  • savoir mobiliser des compétences d’expression écrite et orale qui témoignent de qualités rédactionnelles et oratoires. Cet attendu marque l’importance, pour la filière juridique, de la maîtrise de la langue française, écrite et orale, par le candidat. Le droit est une discipline où les qualités oratoires (la « plaidoirie ») et les qualités rédactionnelles (rédaction de courriers, d’actes juridiques, etc.) sont fondamentales. La précision qu’appelle le raisonnement juridique implique que le candidat maîtrise, ab initio, les fondamentaux de la langue ;

  • disposer d’aptitudes à la compréhension, à l’analyse et à la synthèse d’un texte. Cet attendu marque l’importance, pour la filière juridique, de la capacité du candidat à « comprendre » l’écrit. La formation en Licence de droit requiert en effet l'analyse combinée de nombreuses sources juridiques (constitutions, lois, règlements, textes internationaux, jurisprudence, doctrine) qu’il faut pouvoir comprendre, mettre en perspective et éventuellement critiquer sur la base d’un raisonnement juridique ;
  • disposer d’aptitudes à la logique et au raisonnement conceptuel. Cet attendu marque l’importance, pour la filière juridique, de la capacité du candidat à produire une argumentation structurée, même relativement simple, et à raisonner sur des concepts. La formation en Licence de droit requiert en effet une certaine capacité d'abstraction, de logique formelle et de déduction ;

  • pouvoir travailler de façon autonome et organiser son travail. Cet attendu marque l’importance, pour la filière juridique, de la capacité du candidat à travailler de façon autonome. La formation en Licence de droit laisse en effet une place substantielle à l’organisation et au travail personnel. L’encadrement est souple : seule une partie limitée des enseignements est obligatoire et donne lieu à des rendus obligatoires de travaux (les travaux dirigés) ;

  • être ouvert au monde et disposer de connaissances linguistiques. Cet attendu marque l’importance, pour la filière juridique, que l’étudiant ait un niveau suffisant de compétences dans au moins une langue vivante étrangère, notamment l’anglais. La formation en licence de droit s’inscrit en effet nécessairement dans un contexte juridique européen et global qui implique, au cours du cursus, d’étudier d’autres systèmes juridiques que le système national, qui sont le plus souvent en langue étrangère ;

  • être intéressé par les questions historiques, sociétales et politiques. Cet attendu marque l'importance, pour la filière juridique, que le candidat ait un niveau minimum de curiosité pour la société et le monde qui l'entourent. Le droit ne peut en effet être étudié indépendamment des réalités humaines, sociales et politiques auxquelles il s'applique.

Quelles spécialités du bac ?

Quelles spécialités du bac général ?
Aucune spécialité ne s’impose vraiment mais mieux faut-il choisir l’option de terminale « droit et grands enjeux du monde contemporain » pour avoir déjà une certaine connaissance des règles juridiques. Les autres spécialités à choisir sont « Sciences économiques et sociales », « Histoire-géographie–géopolitique et sciences politiques », « Humanités, littérature et philosophie », « Langues, littératures et cultures étrangères et régionales ». 
 
Quel bac technologique ?
Un bac STMG peut permettre de réussir ses études en Droit. Mais ce n’est pas facile : seulement 12,3% des titulaires d’un bac STMG entrés en première année obtiennent leur licence en 3 ou 4 ans dans le domaine droit, gestion, économie (contre 52,5% des bacheliers S).

Et après ?

Après leur licence Droit les étudiants peuvent entrer dans de nombreux masters du domaine juridique. La formation juridique destine ses diplômés à des professions très variées : métiers de la Justice (magistrats, avocats, greffiers, huissiers), carrières administratives des fonctions publiques d'Etat (police, administration pénitentiaire), fonction publique hospitalière (directeurs et administrateurs d'hôpitaux et établissements de santé) et fonction publique territoriale (mairies, conseils départementaux, conseils régionaux), métiers du notariat, métiers de l'immobilier, juristes et cadres d'entreprises (banques, assurances, transports, entreprises solidaires, ressources humaines), etc.