Logo

Le bac technologique

Révisé à la marge le baccalauréat technologique ne connait pas les mêmes bouleversements que le bac général. À l’issue d’une seconde générale et technologique, les élèves peuvent s’orienter dans l'une de ses huit séries.

Pourquoi choisir un bac technologique ?

Le baccalauréat technologique n’est pas un baccalauréat général au rabais. C’est une autre forme de baccalauréat qui privilégie une pédagogie « inductive » (les théories sont déduites de cas particuliers) et amène plus rapidement à choisir une voie professionnelle. Il convient donc à d’autres types d’étudiants que le bac général.

...

Avec à la clé des orientations qui peuvent être comparables. Nombreux sont les étudiants à entrer dans une école d'ingénieurs ou dans une licence scientifique après un bac STI2D, en licence de gestion ou en école de commerce après un bac STMG. Pour autant ce sont plutôt dans les formations professionnalisantes courtes – BTS, BUT qui remplace le DUT, bachelors et licences professionnelles – qu’ils réussissent le mieux. Avec là encore la possibilité de reprendre des études plus longues ensuite.

Les huit séries

Les enseignements communs.

...

Tous les bacheliers technologiques suivent des enseignements communs en première et terminale à raison de 16 heures en tout par semaine

Français (1ère) 3h00
Histoire-géographie 1h30
Philosophie (Tle) 2h00
Enseignement moral et civique 18 heures par an
Langues vivantes A et B 4h00
Education physique et sportive 2h00
Mathématiques 3h00

Le français (seulement en première).

Evalué en fin de première avec le « bac français », le français y occupe naturellement une place particulière. Comme l’expriment les programmes il s’agit d’aller vers la « constitution d’une culture personnelle, la consolidation de leurs compétences fondamentales d’expression écrite et orale, de lecture et d’interprétation, dans une perspective de formation de la personne et du citoyen ».

La discipline vise à « transmettre la connaissance et le goût de la langue ainsi que le plaisir de la littérature », à encourager les pratiques de la parole, de l’écriture et de la lecture qui sont au cœur des humanités, pour favoriser chez les élèves une appropriation personnelle des œuvres. Elle permet ainsi l’acquisition de compétences fondamentales de compréhension et d’expression, de réflexion, d’interprétation et d’argumentation.

Elle joue un « rôle déterminant dans la formation de l’esprit », le développement de l’imagination et l’éducation de la sensibilité et du goût. À travers la fréquentation des œuvres et des textes de la littérature, elle contribue également à enrichir l’expérience des élèves, leur approche des questions éthiques, leur connaissance du monde et d’autrui. Elle prend ainsi sa place au carrefour des arts et des humanités.

Consulter tout le Programme de français de première des voies générale et technologique.

L’histoire-géographie.

L’enseignement de l’histoire en cycle terminal technologique a d’abord pour objectif de « construire une réflexion sur le temps » : outre l’acquisition de grands repères, l’élève doit comprendre ce qu’est un événement, une permanence, une continuité, une rupture, une mutation, une évolution pour « saisir la manière dont des sociétés se transforment dans le temps ». L’élève apprend également à évaluer les ressources et les contraintes d’un événement, d’un contexte humain, temporel ou spatial, à comprendre les interrogations et les choix des acteurs individuels et collectifs, à appréhender les conséquences de leurs actions à court, moyen et long terme.

Quant à l’enseignement de la géographie, il vise à « comprendre comment les individus et les sociétés organisent leur espace, s’y développent, le transforment ». Il est important de développer l’analyse critique des documents, l’observation du jeu des acteurs, le contact avec le terrain et d’« assurer l’acquisition de repères spatiaux aux échelles française, européenne et mondiale ».

L’enseignement moral et civique.

Introduit en 2015 à tous les niveaux de l’enseignement primaire et secondaire, l’enseignement moral et civique « aide les élèves à devenir des citoyens responsables et libres, conscients de leurs droits mais aussi de leurs devoirs. Il contribue à forger leur sens critique et à adopter un comportement éthique. Il prépare à l’exercice de la citoyenneté et sensibilise à la responsabilité individuelle et collective ». Cet enseignement contribue à « transmettre les valeurs de la République à tous les élèves ».

Le programme associe à chacun des trois niveaux du lycée une thématique principale : en classe de seconde les élèves étudient la liberté, en première la société, en terminale la démocratie. Ces trois thématiques « s’éclairent et se répondent. Elles permettent d’aborder le sens et la portée des valeurs de la devise républicaine : la liberté, thème central de l’année de seconde, mais aussi l’égalité et la fraternité, en tant qu’elles fondent une société démocratique ».

Le « projet de l’année » permet l’apprentissage des notions et favorise l’acquisition des capacités attendues. Sa formalisation et les modalités de restitution proposées aux élèves sont à l’appréciation du professeur. La démarche de l’enquête, la recherche et le commentaire de documents pour l’étude ou comme préalable à la rencontre d’acteurs associatifs, d’élus, ou de toutes personnalités extérieures sont à favoriser.

Les langues vivantes.

Chaque élève doit être capable de communiquer dans au moins deux langues vivantes à la fin de l’enseignement secondaire. Le programme commun à l’ensemble des langues vivantes étrangères et régionales met l’accent sur la communication orale et vise des niveaux de compétences à atteindre par les lycéens qui prennent appui sur le Cadre européen commun de référence pour les langues. L’accent est porté dans les établissements sur l’usage des technologies du numérique qui permettent aux élèves d’entretenir un contact direct avec la langue qu’ils étudient. L’enseignement commun de langues vivantes peut être complété par un enseignement de spécialité plus littéraire.

Le programme de langues vivantes est ambitieux : « En même temps qu’il consolide ses compétences linguistiques et de communication, l’élève approfondit au lycée sa connaissance des aires géographiques et culturelles des langues qu’il apprend, et s’ouvre à des mondes et des espaces nouveaux grâce à une présentation dénuée de stéréotypes et de préjugés ».

Il est également précisé qu’un « cours de langue vivante est avant tout un cours où l’on communique et l’on interagit le plus possible en langue étrangère ou régionale, c’est un temps et un espace où celle-ci se parle et s’entend ». La pratique systématique de l’oral à partir de documents authentiques (vidéos, enregistrements, textes et images) est donc complétée par le recours régulier à l’écrit qui permet de stabiliser les acquis et d’enrichir les connaissances.

Les élèves peuvent suivre jusqu’à trois langues vivantes : A, B et C.

A la fin du collège (cycle 4), les élèves doivent avoir acquis:

  • en LVA, au moins le niveau A2 dans les cinq activités langagières, les activités proposées permettant même d’atteindre le niveau B1 dans plusieurs d’entre elles ;
  • en LVB, le niveau A2 dans au moins 2 activités langagières.

Le lycée permet aux élèves de poursuivre cette progression :

  • en LVA, les élèves de seconde confortent leur niveau B1 pour atteindre le niveau B2 à la fin de la terminale ;
  • en LVB, les élèves de seconde consolident et complètent leur niveau A2 pour atteindre le niveau B1 à la fin de la terminale ;
  • en LVC, les élèves construisent le niveau A2 en seconde pour atteindre B1 à la fin de la terminale.
Consulter tout le Programme de langues vivantes de première et terminale générales et technologiques, enseignements commun et optionnel