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La licence Sciences de l'homme, anthropologie, ethnologie

La licence Sciences de l'homme, anthropologie, ethnologie offre une formation progressive à l’anthropologie sociale et culturelle dont l’objet est l’étude de la diversité des cultures et des organisations sociales.

Les licences

La licence à l’université
Les licences (appelées « mention de licence ») se préparent en 3 ans après le baccalauréat à l'université. Elles existent dans la quasi-totalité des disciplines et des secteurs d'activités. Au début de leur formation les étudiants suivent souvent un socle pluridisciplinaire commun à plusieurs mentions de licence (on parle de « portail »). Ils se spécialisent ensuite progressivement. 
Il existe en tout 45 intitulés de licences répartis entre quatre grands domaines :

  • arts, lettres, langues ;
  • droit, économie, gestion ;
  • sciences humaines et sociales ;
  • sciences, technologies, santé.

Les licences préparent à l’entrée dans les masters universitaires mais aussi à l’admissions sur titre dans de nombreuses Grandes écoles.
 
Les licences professionnelles
Comme leur nom l’indique les licences professionnelles, accessibles après une deuxième année de licence ou un premier diplôme de niveau bac+2 comme un BTS, peuvent conduire directement à un emploi. Mais rien n’empêche non plus de poursuivre son cursus.

Le programme de la licence Sciences de l'homme, anthropologie, ethnologie

La licence Sciences de l’Homme, anthropologie, ethnologie a pour objectif de maîtriser aussi bien l’histoire du savoir anthropologique que les domaines fondamentaux de l'organisation sociale (la religion, la parenté, le politique, l'économique, la santé) ou encore les manifestations culturelles majeures (les façonnements sociaux du biologique et de la santé, la construction des genres, les productions culturelles idéelles et matérielles, l'art et l'esthétique, les jeux et les sports…).

Postuler

Postuler une licence universitaire. : les « attendus ». Les licences universitaires ne sont pas sélectives. En théorie tout bachelier général, technologique ou professionnel peut donc postuler dans n’importe quelle licence et y être accepté. Il faut seulement qu’il y ait assez de place. Toutefois les universités ont créé des « attendus » nationaux (et parfois spécifiques à chaque université) pour chaque filière : c’est-à-dire le niveau minimum requis pour y réussir. Elles examinent chaque dossier à partir de ces attendus. Si elles émettent un « OUI si » au vu du dossier du candidat, elles peuvent lui demander de suivre des cours complémentaires (de « remédiation ») pour se remettre à niveau. 

Mais attention : toutes les licences ne sont pas aussi ouvertes. Des cursus de doubles licences ou bi-licences sont sélectifs. De même que des « collèges universitaires » qui ne sont ouverts qu’aux meilleurs étudiants. La sélection ne se fait pas forcément dès Parcoursup mais en cours de cycle.
 
Les « attendus » en Sciences de l'homme, anthropologie, ethnologie sont :

  • savoir mobiliser des compétences en matière d’expression écrite et orale afin de pouvoir argumenter un raisonnement. Cette mention suppose en effet des qualités dans la compréhension fine de textes de toute nature et de solides capacités d’expression, à l’écrit comme à l’oral, afin de pouvoir analyser, argumenter, construire un raisonnement, synthétiser, produire et traiter des contenus diversifiés,

  • disposer d’un bon niveau dans au moins une langue étrangère (niveau B). Cette mention comporte obligatoirement des enseignements de langues vivantes. La maîtrise d’au moins une langue au niveau baccalauréat est donc indispensable ;

  • être intéressé par la démarche scientifique . Cette mention suppose en effet la capacité à comprendre et produire des raisonnements logiques et argumentés à partir de données et de concepts issus de différentes disciplines ;

  • faire preuve de curiosité intellectuelle et plus particulièrement pour les sciences humaines. Cette mention a en effet pour objet l'étude et la compréhension du phénomène humain, dans toute sa richesse, sa spatialité, sa temporalité, sa diversité et sa complexité ;

  • pouvoir travailler de façon autonome et organiser son travail. Cet attendu marque l’importance, pour cette mention, de la capacité du candidat à travailler de façon autonome. Comme beaucoup de formations universitaires, la licence de Sciences de l'homme, anthropologie et ethnologie laisse en effet une place substantielle à l’organisation et au travail personnel. ;

  • avoir un intérêt pour la recherche documentaire. Cette formation requiert en effet l’analyse combinée de nombreuses sources de nature diverse qu’il faut pouvoir comprendre et mettre en perspective ;

  • avoir un intérêt pour les questions historiques, politiques, économiques et sociales. Les Sciences de l'homme, l’anthropologie et l’ethnologie impliquent, en effet, une dimension historique, politique, économique et sociale.

Quelles spécialités du bac ?

Quelles spécialités du bac général ?
Pour réussir en licence Sciences de l'homme, anthropologie, ethnologie aucune spécialité ne s’impose. Il peut donc être efficace d’opter aussi bien pour « Histoire-géographie–géopolitique et sciences politiques », que « Humanités, littérature et philosophie », « Langues, littératures et cultures étrangères et régionales », « Mathématiques » ou encore « Littérature, langues et cultures de l’Antiquité ».
 
Quel bac technologique ?
Il est très difficile pour un bachelier technologique de réussir une licence Sciences de l'homme, anthropologie, ethnologie. Ce sont essentiellement les titulaires d’un bac STL qui peuvent tenter leur chance.

Et après ?

Il est possible de poursuivre son cursus dans de nombreux masters : « Anthropologie sociale et culturelle », « Patrimoine », « Développement durable », etc. Ceux qui veulent devenir professeurs doivent suivre un master de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF) dans un Institut national supérieur du professorat et de l’éducation de l’académie (Inspé). Il est également possible de s’orienter vers les métiers du patrimoine culturel, de la coopération internationale, de la communication ou du journalisme, de la santé et de l’action sociale