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La série Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D)

Plus de 35 000 élèves suivent cette série très masculine: à près de 93%. En terminale les élèves se spécialisent avec un choix parmi quatre sous-spécialités.

Les sciences et technologies de l’industrie et du développement durable.

La série STI2D s’inscrit dans la logique pluridisciplinaire dite STEM (Science, Technology, Engineering and Mathematics, quatre disciplines centrales aux sociétés technologiquement avancées). Les défis sociétaux à relever «appellent constamment la conception et la diffusion de produits innovants». Ces innovations mobilisent des méthodes de conception rigoureuses pour répondre aux besoins actuels et futurs de la société ; elles s’appuient sur les dernières avancées des sciences et des technologies. Les technologies désignent l’ensemble des procédés, méthodes, instruments et outils permettant à l’Homme de créer des produits1pour répondre à ses besoins. Elles s’inscrivent dans un champ de relations complexes entre les résultats scientifiques, les contraintes économiques, environnementales, sociales et l’organisation des techniques qui permettent de produire un résultat «réalisable et acceptable économiquement, socialement, et respectueux de l’environnement».

La pédagogie.

Les enseignements de sciences et technologies de l’industrie et du développement durable mêlent une dimension socioculturelle (qui permet de replacer et d’interroger des produits dans leur environnement d’usage), une dimension scientifique et technique (qui permet d’analyser, expérimenter, simuler à partir d’une modélisation fournie des produits existants pour comprendre leur fonctionnement et justifier les solutions constructives) et une dimension d’ingénierie-design pour «imaginer, créer, concevoir et réaliser les produits de demain». Les démarches d’investigation et de résolution de problèmes mobilisent des activités pratiques. Elles s’inscrivent dans une démarche de projet intégrant une expérimentation sur un prototype. Cette dimension s’apparente à la technologie dite générique (analyse des logiques d’invention et de conception de nouveaux produits). Elle mobilise les technologies du numérique tout au long du processus de création d’un nouveau produit.

Les spécialités.

En première les élèves suivent trois spécialités: «Innovation technologique» (3 heures), «Ingénierie et développement durable» (9 heures) et «Physique-chimie et mathématiques» (6 heures). En terminale ils suivent également la spécialité «Physique-chimie et mathématiques» (toujours 6 heures) alors que la spécialité «Ingénierie et développement durable» passe à douze heures dont une sous-spécialité à choisir parmi «Architecture et construction», «Energies et environnement», «Innovation technologique et écoconception» et «Systèmes d'information et numériques».

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Et après ?

Les titulaires d’un bac STI2D choisissent très largement de s’orienter vers les très nombreux BTS technologiques. Les plus ambitieux d’entre eux se partagent entre les instituts universitaires de technologie (IUT) et les classes prépas TSI (technologie et sciences industrielles). A la clé des places de plus en plus nombreuses dans les écoles d’ingénieurs qui font parfois de ces prépas des moyens privilégiés d’intégrer leur cursus. Les licences scientifiques universitaires sont choisies par environ 10% des STI2D qui s’orientent vers les Sciences pour l’ingénieur, le Génie civil ou encore la Mécanique.