Les spécialités choisies en terminale en 2021
Les six enseignements de spécialité les plus choisis restent les mathématiques, les SES, la physique-chimie, l’histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP), les sciences de la vie et de la Terre (SVT) et langues.
La doublette la plus fréquemment choisie est « mathématiques, physique-chimie », suivie de « HGGSP, SES » et « physique- chimie, SVT ». Mais les choix de doublettes se diversifient plus qu’en 2020. Au total 40 % des élèves de terminale en 2021 suivent une doublette contenant uniquement des enseignements scientifiques.
La sous-représentation des filles dans toutes les matières scientifiques, hors Sciences de la vie et de la Terre (SVT), se confirme. Leur part dans la spécialité mathématiques chute même de deux points. Si les six enseignements de spécialité les plus choisis sont les mêmes pour les filles et pour les garçons leur ordre est donc différent :
- pour les filles, l’enseignement de spécialité le plus choisi est SES (39 %), suivi de HGGSP (31 %), SVT (29 %), mathématiques (27 %), physique-chimie (26 %) et LLCER (24 %) ;
- pour les garçons, le trio de tête est mathématiques (51 %), physique-chimie (37 %) et SES (32 %).
L’enseignement qui arrive en septième position chez les filles est Humanités, littérature et philosophie (HLP) qui en concerne 15%. Pour les garçons, il s’agit de Numérique et sciences informatiques (NSI) pour 8 % d’entre eux.
Alors que les élèves d’origine sociale très favorisée représentent 39% des élèves de terminale générale, ils sont surreprésentés parmi les élèves ayant choisi pour enseignement de spécialité les mathématiques (48 %), la physique-chimie (46%) et dans une moindre mesure la musique (43%). Les élèves d’origine sociale défavorisée (21%) sont, eux, sur représentés en « littérature et LCA latin » (35%), en HLP (26 %) et en LLCER (25%) :
- l’enseignement de spécialité le plus choisi par les élèves d’origine sociale très favorisée est« mathématiques » (46 %), suivi de physique- chimie (37 %) et SES (33 %) ;
- pour les élèves d’origine sociale défavorisées, le trio de tête est SES (39 %), mathématiques (30 %) et HGGSP (29 %).
On retrouve une proportion d’élèves des établissements privés (sous et hors contrat) légèrement plus importante dans les enseignements de mathématiques et de physique-chimie, respectivement 27% et 28%, qu’en moyenne (24%).