On imagine que la transition environnementale est forcément importante pour JUNIA. Quelles actions portez-vous en ce sens ?
JUNIA porte un MOOC, sous l’égide de l’Université catholique de Lille, consacré aux problématiques environnementales et écologiques. Il est destiné à tous les étudiants de l’Université catholique de Lille et chacun de ses établissements l’implante comme il le souhaite. Avec des podcasts, des vidéos ou encore des jeux nous les préparons en 25 heures d’activités digitalisées sur le climat, la biodiversité, l’énergie, l’économie et la société. Nous avons voulu en faire un outil de compréhension des grandes problématiques pour sortir de la passion et leur faire émettre de véritables raisonnements.
Ce MOOC est adossé au Sulitest, test dont nous faisons partie des pionniers. Tous nos étudiants doivent ainsi passer le Sulitest comme le certificat Voltaire.
Les questions de biodiversité concernent tous nos étudiants qui peuvent ensuite se spécialiser, selon le parcours qu’ils ont choisi, en société, économie ou technologies.
Nous avons également signé les Accords de Grenoble et répondons aux normes environnementales Iso 14001. Enfin nous avons été classés deuxième aux Green Gown Awards de l’Onu en 2019.
L’apprentissage est en plein développement. Qu’est-ce que cela représente pour Junia aujourd’hui ?
13 à 15% de nos étudiants, c’est-à-dire 750, suivent aujourd’hui leur cursus en apprentissage. Notre taux de prise en charge est bon et nous pouvons accélérer.
Avez-vous d’autres projets d’implantations en France ?
Pas de nouveau campus mais nous allons nous implanter en mai 2024 au Palais Rameau de Lille. C’est un monument historique que nous sommes en train de rénover pour en faire un démonstrateur des agricultures. Nous allons créer 10 000 m2 de végétalisation dans la banlieue lilloise ! C’est le retour de la question agricole, la nécessité de nourrir durablement la planète.
Quels sont les grands objectifs que vous fixez à Junia pour les années à venir ?
Nous avons des projets pour dix à quinze ans en France et à l’international. Nous souhaiterions notamment recevoir 7 000 à 8 000 étudiants dans quelques années.