Qu’est ce qui caractérise aujourd’hui l’ESCE en tant qu’école internationale, alors que toutes les Grandes écoles de management se sont inspirées de votre modèle ?
Nous avons dû réinventer le modèle d’une école de management internationale quand toutes les écoles membres de la Conférence des Grandes écoles (CGE) se disent internationales. Historiquement les écoles de management sont issues des sciences de gestion quand l’ESCE a été créée par des praticiens du commerce international pour former des « fantassins de l’export » pour la France.
Ensuite l’ESCE s’était un temps banalisée pour rentrer dans les standards des grandes écoles de management. Puis en 2018 nous avons réfléchi de nouveau à ce qu’était son ADN en créant un tronc commun international dans tous nos parcours pour apprendre à nos étudiants ce qu’est l’international business.
En particulier nous avons créé des Tracks « Expert » dès la 1e année du Programme Grande école qui permettent d’approfondir très vite ses connaissances sur une zone géographique d’affaire déterminée : Asie, Europe, Amérique du Nord et Latine, etc. Questions de douanes, de contrefaçons, de chaîne logistique… tout cela nous l’enseignons en tronc commun de la première à la cinquième année. Les soft skills, avec par exemple la capacité à prendre une décision de management éthique, sont totalement intégrés dans le système de montée en compétence de l’ESCE (« Passeport Compétences »). Ces compétences sont développées et mesurées tout au long de nos programmes.
J’ajoute que l’ESCE dispense également des MSc accrédités par la Conférence des Grandes écoles (CGE) qui reçoivent 75% d’étudiants internationaux. Et nous dispensons dorénavant l’intégralité de notre programme Grande école à Lyon comme à Paris.